L'histoire écrite dans le sang
Ceci est le destin que m'ont reservé les Dieux
Mon histoire commence le 22 mars 1984, je naît dans une famille de classe moyenne et croyante. Mes parents sont heureux et me sourient. Mon père verse sa première larme de joie, en tenant son premier descendant dans ses bras. Une fragile existence vient de commencer !
Quatre ans plus tard, une deuxième existence voit le jour dans notre famille, une petite fille nommé Camille, mes parents sont aux anges !
Nous grandissons dans la foi des mes parents qui chaque jour bénissent les dieux et les remercient pour leur bonne fortune.
Mais le jour de mes 14 ans, alors que je souffle mes bougies, ma mère tombe; tout se mélange la sirène des pompiers, les pleurs de ma petite sœur, les hurlements de mon père...
Le médecin nous déclare, que ma mère a une tumeur au cerveau, mon père est sous le choc, il sait désormais que sa femme partira rejoindre les dieux plus tôt que lui...
Au bout de 1 mois ma mère rentre à la maison, en fauteuil roulant, les yeux vides.... Sa tumeur l'avait changée en une créature méchante et vulgaire. Plusieurs fois par jour ma mère nous insultait ma sœur et moi, parce que nous avions simplement eu l'audace de lui dire qu'on l'aimait. Maintenant je n'ai pas peur de le dire, j'aurais préféré que ma mère décède à l'hôpital, loin de ma petite sœur, qui en est restée traumatisée.
Après 1 an à la supporter ma mère décède ,seule, dans son fauteuil devant la fenêtre donnant sur le jardin.
Mon père ne s'en est jamais remis, mais il a continué à nous aimer comme avant. Mais la maladie de Maman, l'avait affecté plus que je ne pensais, sa foi en les dieux avait grandement diminué.
Quand j'ai enfin atteint ma majorité, j'ai décidé de quitter ma famille, d'arrêter de souffrir, je n'ai jamais revu mon père sauf quand j'ai appris son assassinat ,pour un morceau de papier dans son porte-feuille, et que je suis allé à son enterrement. Ma petite sœur ne m'a plus jamais reparlé depuis lors. je croyais qu'en m'éloignant, je souffrirai moins mais en réalité j'ai trois fois plus souffert, non seulement de la perte d'un parent mais de la culpabilité de ne pas lui avoir reparlé avant sa mort.
A partir de là je savais que les Dieux en voulait à notre famille, pour une raison quelconque, c'est là que j'ai perdu foi en toute chose et que je savais que l'Homme serait forcément supérieur aux Dieux, car ils n'avaient pas à supporter tout ces sentiments, ces sensations, cette amertume de la mortalité.
Mais le destin que les dieux m'avaient réservé était encore plus funeste que cela, car ils m'ont mis sur la route d'une femme qui a bouleversé ma vie.
Cette femme n'était pas spécialement jolie, mais pour moi elle était tout, tout ce que j'avais perdu, je le retrouvai en regardant ses yeux si bleus.
Pourquoi ô Dieux si cruels me l'avoir enlevé ?
Quand je suis rentré de ma séance de sport, la porte beige de mon appartement était entrouverte, j'ai poussé la porte d'un geste fébrile, et avancé jusque dans la cuisine où tout était renversé. Et là je la vis, étendue sur le sol, le ventre criblée de coup de couteau, ses cheveux courts et châtains encore mouillés de la douche qu'elle avait prise.
En quelques secondes je vis tout les morts que mes yeux avaient déjà vus, je me mis à genoux, et je la pris dans mes bras, priant pour que mon amour la fasse revenir près de mon âme, désormais réclamant la vengeance.
Mais quand je la pris, je ne sentis qu'un corps vide et décharné et alors que je caressais ses cheveux, une larme coula de mon œil gauche, et là je sentis que tout l'appartement se mettait à trembler, les tableaux se décrochèrent violemment des murs, un vent violent arrachant tout sur son passage.
Ce vent était ma colère, qui se déchaînait. Ce vent qui bouillonnait en moi, allait me permettre de me venger, de la venger et peut être un jour de retrouver cette paix que j'avais enfant. C'est cette force, que chaque Homme a, ces sentiments mystérieux comme la colère, la vengeance, la mort et l'amour qui pouvait permettre d'inverser les rôles.
J'ai toujours aimé mon deuxième prénom, Keith, ma mère disait que j'étais son petit celte, en effet mon prénom signifie le vent. Maintenant je comprends pourquoi ils m'ont donné ce nom, le vent est à ma disposition, il se plie selon ma volonté. Le vent est mon pouvoir ...